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XLVIII

Le lendemain fut le jour d’aller faire ma visite d’arrivée à tante Eugénie, qui habitait la Limoise comme tous les étés, jusqu’aux premières mélancolies d’automne, et, quand le soleil commença de décliner, je partis d’un pied joyeux pour faire les cinq kilomètres de la route.

Aussitôt la Charente franchie dans une barque, dès que je me retrouvai sur le plateau pierreux de la rive sud, dans la plaine des Chaumes, je me grisai de l’odeur du thym, du serpolet et des marjolaines. Il était l’heure de dîner quand j’arrivai à la Limoise, mais malgré