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d’une horreur de version grecque qui n’a pas encore voulu sortir ! » Pour attester son dédain du grec, il se roulait alors avec des tortillements de serpent, les quatre pattes en l’air, étalant sur le beau rouge moelleux du tapis son petit ventre à pelage d’hermine, léché toujours avec tant de soin, qui était ce qu’il avait de plus réussi dans sa personne plutôt disgraciée, — et en général, pour oublier les malheurs qui m’attendaient à l’aube prochaine, je me roulais, moi aussi, à ses côtés. « Oh ! — disait tante Berthe en feignant l’indignation, — mais ce sont des manières de bourricots dans les prés ! »

J’ai déjà beaucoup parlé de ma grand’tante Berthe[1] et de ma tante Claire[2]. Mais, dans ce livre, qui sera comme une sorte de longue épitaphe sur des tombes très vénérées, j’en ai jusqu’à présent omis deux autres, et cela me

  1. De son vrai nom, que je regrette à présent d’avoir changé : tante Lalie.
  2. De son vrai nom : tante Clarisse.