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XLIV

Trop livré à moi-même, je ne travaillais vraiment pas assez ; cela ne me venait que par grands à-coups, en même temps que des terreurs de manquer la Marine et de sombrer dans un lamentable avenir ; mais ces beaux zèles étaient sans durée.

Quand le printemps arriva peu à peu, répandant sur Paris sa tiédeur et sa lumière nouvelle, un de mes camarades me persuada d’aller passer un dimanche avec lui dans les bois des alentours. Je me méfiais de ces bois-là, et combien j’avais raison ! Trop d’arbres du Nord, des