Page:Loti - Prime Jeunesse, 1919.djvu/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XXXIII

Le lendemain fut le jour d’aller à la Limoise dire adieu à la mère de Lucette qui n’était pas encore rentrée en ville. Elle faisait partie de ce cher cénacle de figures tutélaires, trop nombreuses peut-être autour de moi et trop attentives, qui, pour mon malheur, avaient plus que de raison choyé mon enfance. Je la tutoyais et l’appelais « tante Eugénie » ; lors de nos revers, elle était venue offrir de se charger des frais de mon instruction pour me permettre de ne pas quitter Rochefort, et je l’aimais bien.