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lourdement splendides ayant appartenu à cette Souveraine qui fut une sorte de Sémiramis et surtout de Messaline. Quelle étrange destinée avait amené ces rapprochements ! Qui donc aurait jamais pu prédire que ces costumes de vieille coquette, ces atours qui avaient dû traîner avec elle dans les plus somptueuses luxures, au fond d’un palais si lointain et si interdit, viendraient s’échouer un jour sur ce modeste lit de sainte et d’ascète !…