où il me semblait que je ne savais plus rien, où je voulais repasser à la fois toutes les matières du programme, ne sachant auxquelles courir, et où me torturait le remords de n’avoir pas travaillé comme j’aurais dû le faire. Le lieu que j’avais alors presque uniquement adopté pour salle d’étude était la chambre de tante Claire. Il est vrai, comme l’enfantillage ne perdait jamais ses droits sur moi, le théâtre de Peau d’Âne, très agrandi maintenant, était installé près de ma table à écrire, et un décor presque fini, qui m’enchantait, y restait monté à demeure. Cela représentait les jardins de la Fée des Ondes ; au fond du tableau, dans une demi-lumière glauque, on apercevait, au-dessus de rochers chaotiques, un vague soleil rendu imprécis par des gazes vertes tendues sur les petits lointains étranges. (Les sous-marins ne m’avaient pas appris encore que le soleil, vu à travers des couches d’eau marine, au lieu de verdir, s’assombrit dans des rouges sanglants et sinistres.) Aux premiers plans,
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