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nuages orangés flottant dans un profond ciel d’or vert.

Après, quand on a détourné ses yeux de ces petites fenêtres ouvertes, de ces contemplations de lumière, on retrouve plus étrange le logis bas, irrégulier sous ses énormes solives, avec son arsenal de revolvers, de coups-de-poing, de lanières et de fouets.

On mange à ce dîner des conserves de San-Francisco, des fruits exquis de l’île Tonga-Tabou, des aiguilles, qui sont de petits poissons fins des mers chaudes ; on boit des vins de France, du pisco péruvien et des liqueurs anglaises.

Le Chinois qui nous sert en robe de soie d’un violet d’évêque, et porte des souliers à hautes semelles de papier. La chola chante une zamacuéca du Chili, en pinçant sur sa diguhela une sorte d’accompagnement qui semble le dandinement monotone d’une mule au trot. Les portes de la forteresse sont grandes ouvertes. Grâce à la présence de mes seize hommes armés, règnent une sécurité, une intimité paisible, qui sont vraiment fort touchantes.

À l’avant, les hommes du Primauguet boivent et