monial, toute sa japonerie, il la prend par la main, la force de se lever, de venir en face du jour mourant, de se faire voir. Et elle, qui a suivi nos yeux, qui commence à deviner de quoi il retourne, baisse la tête, confuse, avec une moue plus accentuée mais plus gentille aussi ; essaie de reculer, moitié maussade, moitié souriante.
— Ça ne fait rien, continue M. Kangourou : cela pourra aussi bien s’arranger pour celle-ci : elle n’est pas mariée, monsieur !!…
Elle n’est pas mariée ! — Alors pourquoi donc ne me l’avait-il pas proposée tout de suite, cet imbécile, au lieu de l’autre… qui me fait une pitié extrême à la fin, pauvre petite, avec sa robe gris tendre, son piquet de fleurs et sa mine qui s’attriste, ses yeux qui grimacent comme pour un gros chagrin.
— Cela pourra s’arranger, monsieur ! répète encore Kangourou, qui a un air tout à fait entremetteur de bas étage, tout à fait mauvais drôle à présent.
Seulement nous serons de trop, dit-il, Yves et moi, pendant les négociations. Et, tandis que mademoiselle Chrysanthème garde les yeux baissés