des battements de mains, des allées et venues savantes qui semblent les figures d’un quadrille mystique…
Eh bien ! le sanctuaire a beau être sombre, immense ; les idoles, superbes… dans ce Japon, les choses n’arrivent jamais qu’à un semblant de grandeur. Une mesquinerie irrémédiable, une envie de rire est au fond de tout.
Et puis, il y a l’auditoire qui nuit au recueillement et où nous retrouvons des connaissances : ma belle-mère quelquefois, ou une cousine, — ou la marchande de porcelaine qui hier nous a vendu un vase. Petites mousmés très mignonnes, vieilles dames très singesques, entrant avec leur boîte à fumer, leur parasol couvert de peinturlures, leurs petits cris, leurs révérences ; caquetant, se complimentant, sautillant, ayant toutes les peines du monde à tenir leur sérieux.