Page:Loti - Les Trois Dames de la Kasbah, 1884.djvu/99

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XLVII


Trois chiens, assis sur leur derrière, semblaient veiller sur eux avec une sollicitude reconnaissante.

Tout débraillés, ils dormaient comme des morts, les Bretons. Il leur manquait à chacun une pièce de leur costume, qu’ils avaient retirée pour habiller l’autre.

Yves, lui, qui avait donné son tricot à raies bleues, laissait voir sa poitrine nue, et les deux petits chats qu’il avait volés pour leur apprendre des tours, blottis contre sa peau, dormaient aussi, tranquilles et confiants.