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séparés par des perles de corail. Une quantité d’anneaux lourds et magnifiques étaient passés à ses oreilles, et plusieurs rangs de fleurs d’oranger, enfilées avec d’autres fleurs rouges, pendaient de sa coiffure sur les plaques de métal qui ornaient son cou.

Son visage était juste encadré dans le trou. On ne voyait pas plus bas que ses colliers, et elle avait l’air d’une tête sans corps. Elle avait le charme d’une chose pas naturelle qui aurait pris vie…