Page:Loti - Les Trois Dames de la Kasbah, 1884.djvu/38

Cette page a été validée par deux contributeurs.

portes bardées de fer, les deux parois si rapprochées de cette rue, qui se resserraient encore par le haut sur leurs têtes, comme pour les presser dans un piège ; et puis ils tâtaient ces grands hommes drapés de blanc, qu’on n’entendait pas marcher avec leurs babouches, et qui se plaquaient aux murailles, sans rien dire, pour les laisser passer.

À travers leur ignorance et les fumées de leur ivresse, ils voyaient tout cela trouble. Alors ils se croyaient tombés dans le pays des légendes et des fantômes, et ils cherchaient à ressaisir leurs idées, se demandant comment cela leur était arrivé.