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II


Et ces trois dames s’ennuyaient beaucoup, parce que, tant que durait le jour, elles n’avaient rien à faire. — Quand elles avaient fini de peindre leur visage de blanc et de rose, et leurs grands yeux de noir et de henneh, elles restaient assises par terre, dans une petite cour très profonde, où régnaient un silence mystérieux et une fraîcheur souterraine.

Autour de cette cour, une colonnade de marbre blanc soutenait des ogives mauresques ornées de faïences bleues, et, tout