table d’ébène, nous avons l’un et l’autre un peu de mélancolie à voir combien les choses sont changées autour de nous et combien vite s’est achevé notre petit rêve de souverains chinois…
J’ai retardé mon départ de vingt-quatre heures, afin de rencontrer le général Voyron, qui rentre à Pékin ce soir, et de prendre ses commissions pour l’amiral.
C’est donc un dernier après-midi tout à fait imprévu à passer dans mon haut mirador et une dernière visite du chat, qui ne me retrouvera plus, ni demain ni jamais, à ma place habituelle. D’ailleurs, la température s’abaisse de jour en jour et mon poste de travail bientôt ne serait plus tenable.
Avant que la porte de ce palais se referme derrière moi pour l’éternité, je me promène, en tournée d’adieu, dans tous les recoins étranges des terrasses, dans tous les kiosques