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Nous tous qui mourrons, notre prière monte vers toi, ô Djénane-Feridé-Azâdé, et te demande de ne pas nous oublier dans ton appel. Et nous, tes humbles amies, nous suivrons la voie lumineuse que tu nous auras tracée.
Ô Djénane-Feridé-Azâdé,
que le rahmet[1] d’Allah descende sur toi !
Khassim-Pacha, 15 Zilkada 1323.
Il avait lu avec hâte et avec trouble ; d’abord la forme orientale de cette note ne lui était pas familière, et puis, tous ces noms différents qu’avait Djénane, il ne les connaissait pas à première vue ils le déroutaient… Et il fallut presque des minutes avant qu’il eût bien irrévocablement entendu qu’il s’agissait d’elle…
- ↑ Rahmet. (La suprême miséricorde, le grand pardon divin qui efface tout.) On dit toujours pour un mort dont le nom est cité : « Allah rahmet eylésun ! » (Dieu lui donne son rahmet !) comme on disait chez nous jadis : « Que Dieu ait son âme ! »