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dans cette voiture, et des autres déjà dissoutes par la mort…


La tombée de la nuit, dans la Marmara…

André songe : « À cette heure-ci, elles viennent d’arriver chez elles. » Et il se représente ce qu’a dû être leur trajet de retour, puis leur rentrée à la maison sous des regards inquisiteurs, et enfin leur enfermement, leur solitude ce même soir…

On est encore tout près : ce phare, qui vient de s’allumer à petite distance, et brille sur l’obscurité de la mer, c’est celui de la Pointe-du-Sérail. Mais André a l’impression d’être déjà infiniment loin ; ce départ a tranché comme d’un coup de hache les fils qui reliaient sa vie turque à l’heure présente, et alors cette période, en réalité si proche mais qui n’est plus retenue par rien, se détache, tombe, tombe tout à coup au fond de l’abîme où s’anéantissent les choses absolument passées…