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XLV
25 juillet.
Les papillons du sentier de madame La Cigogne n’étaient encore que de vulgaires insectes, comparés à celui qui paradait ce soir au-dessus du jardinet de ma belle-mère.
Dans le demi-jour habituel de la maison, nous prenions le thé de quatre heures assis sur les nattes blanches, à même le plancher, agitant négligemment des éventails, tant pour nous rafraîchir que pour intimider quelques moustiques indiscrets. Madame Prune, — car elle était là, s’étant remise à fréquenter assidûment chez madame Renoncule depuis mon retour