transfert[1] ; avant de creuser la seconde fosse, les trois grands nécromanciens de l’Empereur avaient été consultés sur le choix du terrain, — qui doit être friable, exempt de pierres et même de cailloux ; mais voici qu’à cinq pieds à peine on avait trouvé le rocher ! Les trois nécromanciens donc avaient été sur-le-champ condamnés à mort[2] ; cependant cela ne réparait rien ; le lieu de la seconde sépulture n’en demeurait pas moins indéterminé ; aussi, paraît-il, était-on fort perplexe, là, en face de chez moi, derrière la muraille impériale.
Oh ! le vieux palais, où cette impératrice mourut sous le couteau, et qui fut depuis la nuit du crime abandonné avec terreur !… Un matin de juin, par un beau soleil impassible, quel curieux pèlerinage on m’y fit faire, — sous la conduite de deux bonshommes en robe de mousseline blanche et en petit « haut de forme »
- ↑ Chacun de ces transports nécessite une voie dallée, établie tout exprès ; chacune de ces étapes mortuaires exige un palais spécial, construit sur le lieu du repos momentané ; à Séoul, les gens bien documentés estimaient à une quarantaine de millions la dépense totale de ces funérailles.
- ↑ Peine commuée le lendemain en la déportation perpétuelle.