Page:Loti - La troisième jeunesse de Madame Prune, 1905.djvu/158

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



XXVIII



10 février.

Entre autres charmes contre lesquels la main du temps est restée si impuissante, madame Prune possède sans conteste celui de la nuque, de la tombée des épaules et de la chute du dos. Elle est vraiment de celles qui gagnent à être vues par derrière, depuis surtout que les coques de sa chevelure ont repris, à mon intention peut-être, une ampleur qu’elles n’avaient plus.

Dans un des quatre ou cinq grands théâtres de la ville, j’avais été conduit ce soir par un vague pressentiment sans doute de la bonne fortune qui m’y attendait ; c’était un théâtre