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LIII

UN TRAITÉ DE PAIX QUI DIGNEMENT COU­RONNE LA LONGUE SUITE D’ÂNERIES DE NOTRE POLITIQUE ORIENTALE


Au milieu de l’ahurissant concert de men­songes que la presse ose nous servir depuis plus de deux années, au sujet des événements d’Orient, quelquefois un peu de vérité se glisse comme par hasard, — et alors il y a de quoi faire frémir de remords ceux de chez nous qui s’obstinent à rester les partisans de la Grécaille, — du moins ceux qui ont encore une conscience !

Voici l’un de ces articles, effrayants de vérité, qui a pu se faufiler l’autre jour, je ne sais par quel providentiel miracle, dans le Temps, un de nos journaux cependant les moins suspects de partialité pour la Turquie martyre :