publier quelques anecdotes de ma captivité chez les Turcs, je n’y verrais aucun inconvénient, au contraire. Etc…
Permettez à un petit sous-lieutenant de vous remercier, en son nom et au nom de quelques camarades, de la généreuse brochure que vous venez de publier sur les « Massacres d’Arménie ». Notre audace est grande sans doute, mais elle a pour excuse les discussions qu’autour de nous nous voyons engagées au sujet de votre livre. Certainement partout elles doivent être aussi violentes et aussi passionnées : les uns y mettent toute l’obstination de leurs préjugés ; les autres, pour vous défendre, toute l’ardeur de leur conscience et leur amour de la vérité. Sûrement l’écho en arrive jusqu’à vous ; vous ne vous souciez guère des imbéciles qui ne vous comprennent pas, des gens de mauvaise foi qui vous déchirent, et des pauvres malheureux qui croient faire montre de beaucoup d’esprit en