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L

LETTRE D’UN MÉDECIN MILITAIRE
DE L’ARMÉE D’ORIENT


Paris, 29 mars 1920.
Commandant,

Je ne vous apporte certes aucune idée nouvelle, mais je désire me joindre à ceux qui vous applaudissent quand vous parlez des vrais Turcs.

Permettez-moi de vous citer deux faits que je ne serais pas seul à pouvoir certifier exacts ; tous les officiers et sous-officiers de mon bataillon auraient signé après moi si j’étais encore au milieu d’eux, mais je suis démobilisé depuis quelque temps.

J’ai passé vingt mois en Orient, comme méde-