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Nous sommes donc écrasés ici par les Anglais ; ils disent que nous sommes ruinés et désormais incapables d’action sérieuse. Si cela continue, demain nos derniers protégés nous lâcheront.

Est-il possible que la presse française persiste à ignorer cela et que les articles du Temps émanent sans cesse soit de correspondants anglais, soit de M. Psalty, son correspondant officiel ici, qui est grec (Ψαλτγ) ainsi que le proclame l’enseigne « en grec » de son magasin de meubles.

Commandant, ne pouvez-vous faire quelque chose, votre grande voix ne peut-elle se faire à nouveau entendre ?


P.-S. — Je suis heureux d’apprendre que vous avez reçu l’envoi de Son Altesse. Je reçois à l’instant votre lettre que je lui remettrai incessamment.