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XXIV

ARTICLE D’UN POILU DE FRANCE
REVENANT DE CONSTANTINOPLE


Je viens apporter ici mon faible et humble témoignage, et confirmer la parole de M. Pierre Loti.

J’arrive de Turquie.

J’ai appris là-bas, grâce à des amitiés et à des relations puissantes, à apprécier à sa valeur l’âme turque, que nous méconnaissons. Les Turcs ne demandent qu’à venir à nous. Il n’est pas un homme de ce pays, qui n’aime la France, qui ne connaisse sa langue, qui ne voie d’un bon œil l’uniforme bleu-horizon sur les rives du Bosphore ! Pourquoi ? Parce que depuis des siècles notre politique orientale, depuis les capi­-