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XXIII

AUTRE LETTRE D’UN FRANÇAIS
DE CONSTANTINOPLE


Constantinople, 12 mars 1920.

Tous les bons Français d’ici sont de cœur avec vous et suivent avec intérêt votre belle et courageuse campagne. Mais, hélas ! que d’embûches !

La vérité nette est celle-ci : dix officiers et deux cents soldats (français et algériens) ont été tués en Cilicie par des balles et des obus anglais. Les désordres de Marach et d’Aïntab n’ont pas d’autre cause que l’intrigue anglaise et les armes furent fournies aux tribus par les troupes anglaises (fusils, canons, mitrailleuses).

On nous dit : Ne croyez pas que la politique