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XVIII

FRAGMENTS DU DISCOURS DE SULEÏMAN
NAZIF BEY[1]


Monseigneur, Mesdames, Messieurs,

On a trouvé bon que je dise aussi quelques mots pour adresser, de ce lieu éminent, l’expression de la reconnaissance nationale à notre ami Pierre Loti.

Pour la défense du droit opprimé des Turcs, notre cher ami travaille depuis des années, avec une résolution qui ne connaît ni la fatigue, ni la crainte, ni le découragement. Combien et com-

  1. Prononcé par Suleïman Nazif bey à la conférence organisée en l’honneur de Pierre Loti à l’université de Stamboul, le 23 janvier 1920, et traduit littéralement ici, en respectant les tournures de phrases et les images orientales.