» Et en Turquie, plus que dans tout autre Pays vaincu ou vainqueur, beaucoup pleurent et on pleure beaucoup.
» L’Orient reconnaissant envers ses bienfaiteurs d’Occident sait espérer, de même qu’il a su attendre et souffrir.
» Veuillez accueillir avec bienveillance le courageux espoir que nous mettons dans votre inébranlable et rayonnante amitié pour la Turquie. »
(Suivent une centaine de signatures d’éminents personnages ottomans.)
À quoi j’ai répondu en ces termes :
» Combien profondément m’a ému la belle lettre que vous avez bien voulu m’écrire et qui réunissait tant d’éminentes signatures ! Elle a mis plus de deux mois à me parvenir, hélas ! arrêtée je ne sais où, et c’est pourquoi j’ai ainsi tardé à y répondre, ce dont je suis infiniment confus.
» Quelle douleur de recevoir un si vibrant appel et de se sentir accablé par son impuissance à y répondre autrement que par des mots, — de pauvres mots d’affection, que je n’ai même pas la possibilité de publier.