nion d’idées non seulement avec l’immense majorité des populations autochtones des territoires en question, mais aussi avec les musulmans du monde entier.
» La Ligue attire tout d’abord et très spécialement l’attention publique anglo-française sur la clause relative à la province d’Adana, désignée, dans le dernier accord conclu entre leurs gouvernements respectifs, sous son nom historique de Cilicie.
» La population de la Cilicie, de l’aveu même des journaux français, est turque dans son écrasante majorité et elle parle le turc le plus pur. Les ancêtres de ces Turcs, gouvernés par la dynastie turque des Kozan, y sont arrivés plusieurs siècles avant la conquête ottomane ; ils se sont ralliés à l’Empire ottoman et ont accepté, de leur propre gré, la dynastie d’Osman.
» Les Turcs de cette province ne veulent pas, comme ils l’ont catégoriquement déclaré à la mission américaine, se séparer du corps ottoman ; ils sont décidés à n’accepter aucune domination étrangère, sous n’importe quelle dénomination qu’elle se présente.
» Comme Sa Majesté Impériale le Sultan Khalife l’a déclaré, la nation turque est fermement décidée de s’opposer jusqu’à la dernière limite de