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248 LA MOSQUÉE VERTE. Je me rappelle alors le vilain petit panache de fumée, qui était si empressé de courir au travers des : bois et que l’Iman, bientôt centenaire, du haut de la terrasse délicieuse, m’avait signalé d’un geste, — et je crois entendre encore ce « Yetichir ! yetichir ! (Ça suffit ! ça suffit !) » répété deux ou trois fois, à la manière des vieillards d’Orient qui aiment à marteler leur pensée par des redites. Oh ! oui, cela suffit, et même c’est trop, hélas ! — C’est par là que vont venir s’abattre, sur la vieille capitale des Osmaulis, les tristes agiles d’Occident ; c’est par là aussi que tout s’en ira, vite, vite, comme un ruisseau qu’on ne peut plus retenir : tout, la paix, !e rêve, la prière et la foi. ,-".." ".""--.

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