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la vraie nuit descendait autour de l’homme aveugle, on commençait à entendre dans les branches les mêmes frémissements que le matin pendant la mise en terre ; c’étaient encore des murmures d’Esprits qui disaient : « Console-toi, Toto-San, elle se repose dans cette sorte d’anéantissement très doux où nous sommes nous-mêmes et où tu viendras bientôt. Elle n’est plus ni vieille ni branlante, puisqu’elle est morte ; ni désagréable