Page:Loti - Fleurs d’ennui, 1893.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE L’EDITEUR

Ceux de nos lecteurs qui ont lu le Mariage de Loti se rappelleront peut-être le nom de Plumkett, l’ami et le confident de Loti, le com pagnon de ses voyages. Plumkett, pas plus que Loti, n’est une fiction. C’est à Plumkett que Loti, soucieux de la valeur de ses œuvres, soumet en premier lieu le travail qu’il vient d’a chever. Loti a foi dans le jugement de Plumkett ; mais s’il accepte les critiques de son ami, et s’y conforme souvent, ce n’est pas toujours sans résister, sans défendre pied à pied le passage incriminé. C’est chose curieuse qu’un manus crit de Loti révisé par Plumkett ; les observa tions, les réflexions, les réponses s’enchevêtrent au hasard de la dispute littéraire des deux amis, criblant le texte de notes, le zébrant de lignes