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de décorum qui m’amuse bien à présent : ce Hadjikeuï est un faubourg pauvre, assez mal considéré à Constantinople.

Là pourtant j’étais venu m’installer d’abord, en quittant mon logis européen de Péra ; là, j’avais reçu Aziyadé pour la première fois, à son retour de Salonique. Nous y étions restés près de deux mois, bien cachés, avant de réussir à trouver une maison sur l’autre rive, dans le faubourg des saints tombeaux, et nous avions ensuite conservé, à toute éventualité, ce premier gîte plus sûr, où, par fantaisie, nous revenions de temps à autre.


À la longue, comme tout se transforme dans la mémoire, tout s’oublie : voici que je ne reconnais même plus l’Échelle de