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Maintenant j’attends un interprète, qu’on m’a promis de m’amener, — car j’aurai besoin pour mon enquête de quelqu’un sachant bien lire le turc, que je sais parler seulement. Il va venir, il va venir, me dit-on avec un calme exaspérant. Et le temps passe toujours, et il n’arrive pas.

Alors je me décide à redescendre à Galata en chercher un autre qu’on m’a indiqué.

Il n’est pas chez lui, celui-là…

Je reviens à l’hôtel en courant. Déjà plus de midi et demi ! Mon Dieu, que de temps perdu, quand je n’ai que deux jours ! c’est comme dans mes rêves : tout m’arrête !…

Enfin voici un interprète qu’on m’a-