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malles, je discute des questions qui me sont absolument indifférentes, par besoin de m’agiter et de parler aussi. Jusque dans la barque, où je suis enfin installé avec mes valises, je continue je ne sais quel étonnant marchandage, — et ainsi presque sans émotion, — à part un tremblement peut-être quand mon pied s’y pose — je me trouve à terre, sur le quai de Constantinople.


Après plus d’une heure perdue en formalités de douane, de passeport, de je ne sais quoi, sur ces quais, dans ce quartier bas de Galata rempli toujours du même grouillement étrange et de la même clameur, me voici cependant monté à Péra, installé à l’hôtel comme il faut du