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nais qu’après de longues années, ayant épuisé toutes les autres enveloppes à son propre nom, dictées l’avant-veille par Aziyadé, tous les moyens de correspondre avec eux.

La voici, cette adresse ; elle a cinq ou six lignes, elle n’en finit plus ; elle donne le nom et le gisement d’une vieille femme arménienne : « Anaktar-Chiraz, qui demeure au faubourg de Kassim-Pacha, dans une maison basse, sur la place d’Hadji-Ali ; à côté il y a un marchand de fruits, et en face il y a un vieux qui vend des tarbouchs. »

Achmet jugeait que cette femme ne quitterait certainement jamais sa maison, puisqu’elle en était propriétaire. Jadis elle l’avait recueilli et soigné pour je ne