Page:Loti - Fantôme d’Orient, 1892.djvu/242

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VII

Janvier 1892.

Dans mon enfance, je me souviens d’avoir lu l’histoire d’un fantôme qui venait timidement le soir, appeler de la main les vivants. Il revint ainsi pendant des années, jusqu’au moment où, quelqu’un ayant osé le suivre, on comprit ce qu’il demandait et on lui donna satisfaction.

Eh bien ! ce rêve angoissant qui, pendant tant d’années m’avait poursuivi, ce