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V

Samedi, 8 octobre 188…

C’est le matin du dernier jour. Un épais brouillard gris est descendu sur Constantinople, rappelant les automnes du nord.

Comme hier, j’ai repris mes vêtements turcs, pour ressembler plus à ce que jadis j’ai été, pour être mieux reconnu, dans cette région des morts où je vais, par je ne sais quelles incertaines émanations d’âmes, qui doivent regarder au-dessus des