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dités du rêve, je retrouvais, sous une forme continuellement la même, mes regrets inatténués ; toujours ces imaginaires retours dans un Stamboul aux dômes trop hauts et trop sombres profilés sur un grand ciel mort ; toujours ces courses anxieuses, arrêtées malgré moi par des inerties insurmontables et n’aboutissant pas ; et, pour finir, toujours ce réveil, à l’heure supposée de l’appareillage, avec l’angoisse et le remords d’avoir gaspillé les instants rares qui auraient dû me suffire pour arriver jusqu’à elle.

Oh ! l’étrange Stamboul, l’oppressante ville spectrale que j’ai vue dans mes nuits ! Quelquefois elle restait lointaine, montrant seulement à l’horizon sa silhouette ; sur quelque plage déserte, je