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sur ces choses qui m’agitaient hier, une lourde pluie de cendre soit tombée…

En caractères arméniens, Anaktar-Chiraz a fini de noter pour elle-même ce que je lui ai recommandé au sujet de ce marbre.

Et maintenant nous avons terminé nos affaires ensemble, il ne nous reste plus qu’à nous dire adieu.

Elle se lève pour partir, et elle me regarde, avec ces mêmes bons yeux de mère que je lui ai vus tout à l’heure à Chichli. Tandis qu’elle me remercie de ce que je fais pour le pauvre petit mort, de grosses larmes lui viennent, qui, pour un peu, me gagneraient aussi.

Puis, elle me demande la permission de m’embrasser, en s’en allant. — Oh !