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raz et le landau, et aller faire visite à une autre tombe.


Assise à côté de moi, Anaktar-Chiraz a dit au cocher : « Va au cimetière arménien-catholique de Chichli. »

C’est très loin, paraît-il, et il fouette ses chevaux qui partent au trot rapide. Tournant le dos à Stamboul, nous arrivons de nouveau à Péra ; nous le traversons à toute vitesse ; nous le dépassons, nous dépassons le faubourg du Taxim, et nous voici dans une autre banlieue, bien différente de celle où Aziyadé est ensevelie… Comme on les a couchés loin l’un de l’autre, mes deux pauvres petits compagnons d’Eyoub.

Dans un cimetière catholique ?… En