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vieille tête qui, d’ailleurs, me semble déjà égarée.

— Et Fenzilé-hanum, dis-je, tu sais ce qu’elle est devenue ?

— Ah ! Fenzilé, oui… Oh ! elle sait beaucoup de choses, celle-là. Et peut-être bien, peut-être bien qu’elle viendrait ici, pour te parler !

Cette Fenzilé, une des trois autres femmes du vieil Abeddin, je l’avais aperçue une seule fois, voilée naturellement. Mais je savais qu’elle était meilleure que ses compagnes pour Aziyadé, presque serviable et bonne. Et il paraît que c’est la seule, de tout ce harem dispersé, qui soit restée à Constantinople, où elle s’est remariée. Oh ! s’il y avait moyen de lui parler ! Il est vrai, je n’espère pas du tout