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teurs, la chaise, descendent avec moi jusqu’à la Corne-d’Or, où nous louerons un grand caïque pour passer à Stamboul.


À Stamboul, nous débarquons dans le sombre Phanar, à l’échelle la plus voisine du quartier de Kadidja ; puis nous grimpons, par des rues en escalier, entre des murailles délabrées et croulantes, très regardés par les rares passants, qui se retournent d’un air d’inquiétude hostile.


Dans un taudis sans nom, dans une soupente noire, Kadidja est étendue sur des loques horribles, geignant faiblement comme une pauvre bête malade. Mais c’est bien elle, et je crois qu’aucun visage,