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En bas, il y a un grand landau attelé, que j’ai commandé la veille pour que les vieilles femmes puissent y prendre place à côté de moi, et je me mets en route, par un beau soleil pur, qui a un air de joie.

Il faut faire un long détour et passer par des rues en pente dangereuse, pour aller en voiture à cette place d’Hadji-Ali où elles m’ont donné rendez-vous, Kassim-Pacha étant un faubourg en contrebas, séparé de Péra par les fondrières des « Champs-des-Morts ».

Cependant nous arrivons, car voici l’antique petite mosquée blanche et ses cyprès noirs.

Sur la place d’Hadji-Ali, j’aperçois deux femmes qui m’attendent, rien que deux,