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IV

Vendredi, 7 octobre 188…

Je m’éveille, après des rêves confus ; je m’habille, la tête inquiète, pour aller à ce cimetière.

Dans mes malles, j’ai rapporté ici un de ces costumes turcs très brodés que les hommes du peuple mettent les jours de fête, pauvre relique un peu fanée de notre temps d’Eyoub ; je le portais dans notre logis, dans notre quartier, le soir. Aziyadé m’avait fait jurer aussi que je