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funéraire, je commence à tourner ces pages oubliées, étonnantes pour moi-même qui les ai jadis écrites.

Des enfantillages d’abord qui me font sourire. Un certain Loti de convention, auquel je m’imaginais ressembler. Et puis, çà et là, des bravades, des blasphèmes ; les uns banals et ressassés dont j’ai pitié ; les autres, si désespérés et si ardents, que c’étaient encore des prières. Oh ! le temps jeune, où je pouvais blasphémer et prier !…

Mais tout l’inexprimé qui dormait entre les lignes, entre les mots impuissants et sourds, s’éveille peu à peu, sort de la longue nuit où je l’avais laissé s’évanouir. Ils me réapparaissent, ces insondables dessous de ma vie, de mon