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presque un commencement de nuit, même entre ceux qui se sont le plus aimés… Et le constater est, en soi, une chose décevante amèrement.


À la nuit close, nous abordons au pied du grand pont de Stamboul, et je remonte à Péra, à l’hôtel.

Dîner quelconque, à table d’hôte, en compagnie de touristes, connus hier dans l’Orient-Express ou sur le paquebot de Varna. Et, pour un temps, je redeviens comme tout le monde, causant, la mémoire endormie, me rappelant à peine que c’est demain, demain matin, l’entrevue redoutée avec Kadidja et la visite au tombeau.