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paru pour moi pendant des années, et qui est revenu là comme dans un rêve enchanté, ne me dit plus rien ; non plus que le temps délicieux qu’il fait, le temps encore radouci, tiède, amollissant comme en été…


À l’échelle de Kassim-Pacha, nous nous arrêtons enfin pour déposer la vieille femme en robe noire, dont la présence, même muette, m’était devenue une telle gêne : « Adieu, dit Anaktar-Chiraz en s’en allant, que Dieu t’accompagne, et, demain matin, sois au rendez-vous pour les tombes ».

Je repars seul, comme soulagé d’un poids funèbre, mais la suivant des yeux cependant, la regrettant presque, parce qu’elle