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même tendresse n’ayant plus rien de terrestre, m’étaient rendus pour un instant, avec quelle indicible joie, avec quelle émotion profonde et sans nom je les serrerais dans mes bras.

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Elle revient, la vieille bonne femme, prête à me suivre chez la sœur d’Achmet, et nous cheminons de nouveau vers la mer, pour retrouver mon caïque et mon batelier, qui nous ramèneront au fond de la Corne-d’Or, à Pri-Pacha, près des Eaux-Douces.

Il nous faut traverser, pour descendre, les mêmes quartiers musulmans que tout à l’heure, illuminés en rose maintenant par les derniers rayons du soleil, et animés de la vie orientale du soir, tout