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et d’inquiétante origine, m’était toujours venue à l’idée que je ne reverrais jamais cette traînée de lumière pâlie, tombant dans cette niche sur cette amphore, jamais, jamais plus…

Eh bien, la niche vide est toujours là dans le mur, et tandis que je redescends, le soleil l’éclaire de son même rayon triste…

En tout ce qui précède, je me suis perdu, une fois de plus, dans l’indicible…


Nous remontons dans notre caïque, le Grec et moi, après cette halte qui a duré vingt précieuses minutes, et nous continuons notre route vers Kassim-Pacha, de toute la vitesse de nos rames.

Sur la Corne-d’Or, c’est le va-et-vient