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depuis ton départ. Il doit avoir quitté le pays, — ou bien il est mort.

Puis il me promet de passer sa soirée en recherches et de monter demain matin à Péra m’en rendre compte.

Allons, je ne saurai rien de plus ici. Encore une halte perdue. Et l’heure presse, il faut repartir…

Pourtant je voudrais bien entrer dans ma maison, puisque je suis si près ; surtout je voudrais monter au premier étage, dans cette chambre que j’avais préparée avec tant d’amour pour la recevoir.

Et j’envoie Salomon parlementer avec les gens qui habitent là : des Arméniens pauvres, qui consentent, pour une pièce blanche, à m’ouvrir leur porte.

J’entre, je monte notre escalier, je re-